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20/12/2009

Totems

Ce travail est le prolongement logique  des “Mémoires Murales“ et des “Palimpsestes Contemporains" dans la volonté de montrer les traces visibles du passage des hommes, sur les murs de nos cités.

Si le fond reste le même, la forme se fait tridimensionnelle et  les images en deux dimensions sortent des murs pour se métamorphoser en cubes et colonnes.

C’est aussi une volonté de reprendre cet élément basique qu’est le cube, avec lequel tout un chacun a pu jouer dans son enfance en les manipulant et en les empilant.

Ce principe me permet de construire des “totems “autour desquels on peut tourner en s’interrogeant sur le sens de la vie.

 

 

Photographies couleurs originales,

Cubes carton-bois 11cm x 11cm

Bases plexi 30cm x 30cm

 

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25/04/2009

La Peau du Temps

 

 

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Le Rêveur

 

Avec cette série, Dominique Zoladz franchit une étape décisive dans son vocabulaire plastique. Il se libère de ses amarres photographiques et nous propose des créations apatrides. Souvenons-nous des éclaboussures colorées de ses Mémoires Murales. Beaucoup s’interrogeaient : peinture ou photo ? Avec Bomarzo, l'origine photographique ne faisait aucun doute mais la colorisation du noir et blanc créait une équivoque de la perception ; une troublante poésie selon les mots de l’artiste. La Peau du Temps, quant à elle, rompt radicalement avec la représentation photographique. Ces images sont autonomes et leur "cuisine" importe peu. Pour qui connaît le parcours de Zoladz, ce travail est le prolongement logique d'une démarche artistique entamée depuis près de 20 ans. Nous y retrouvons sa trinité adorée : temps, pierre et couleurs.

Confirmant ses précédentes recherches, l’artiste poursuit une démarche esthétique empreinte de baroquisme. J’entends par là, profusion et ambiguïté. Profusion, c'est-à-dire prodigalité de signifiants. A contre-courant d’un minimalisme "rabougri", Zoladz prend le risque de nous offrir, dans chacune de ses œuvres, une richesse de formes et de couleurs. Quant à l’ambiguïté, retenons l’étymologie ambigere, "être en discussion avec soi-même". Et, les images de Zoladz résonnent et raisonnent avec notre mémoire. Perception, réminiscences, remue-méninges… le décodage nous appartient. Don précieux que cette liberté d’interprétation. En fait, avant d’être un photographe ou un plasticien, Dominique Zoladz est un poète, un artisan doué d'un rare savoir-voir. Pour preuve, ses tous premiers travaux : des collages parfois surréalistes, toujours poétiques. Fidèle à sa vision métaphorique, ses créations récentes dégagent une poésie fragile comme des fresques anciennes. Une peau du temps sur le point de tomber en poussière, de tomber en oubli. Icônes évanescentes…

A propos de la fascination de l'artiste pour la statuaire, ce texte de Grégory de Sand apporte un écho. "La beauté, nous ignorons ce qu'elle est, les bibliothèques regorgent de livres qui tentent d'apporter la réponse. Mais nous nous heurtons à une grâce de marbre qui, malgré les traces d'usure, nous contemple depuis la nuit des temps et suggère en nous le début de la réponse.” Probablement, Zoladz recherche t-il aussi la solution à l’énigme de la beauté. Sa réponse, suggérée et provisoire, est toute en générosité sincère.

J’emprunterai, pour conclure, ces quelques mots à Christian Bobin : "Parler de peinture ce n’est pas comme parler de littérature. C’est beaucoup plus intéressant. Parler de peinture c'est très vite en finir avec la parole, très vite revenir au silence”.

Un silence contemplatif.

Jean-Pierre Dubois

 

 

 

 

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L'Abandon

 

Album La Peau du Temps.

 

Note technique :

Cette série se compose jusqu'à présent d'une trentaine de tableaux au format 0,50 x 0,70 encadrés.

Photographies originales noir et blanc, papier de soie et encres de couleurs

 

 

 

 

15/04/2009

Mémoires Murales

Les murs, les portes, les grilles et toutes les matières fabriquées qui composent notre environnement urbain sont les témoins privilégiés de nos errances et de nos agitations.
Les spectateurs du passage des hommes dans le temps et du temps sur les hommes.

A l'instar des murs, nos mémoires, qu'elles soient collectives ou individuelles sont en perpétuelle évolution, se transformant, s'effaçant, se creusant ou faisant saillir des aspérités.
Des lambeaux de couleurs récentes laissent filtrer des trames anciennes érodées et délavées, la rouille et la mousse rongent les métaux et les bois comme le temps digère nos souvenirs.

 

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Nice
 
 
 
 
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Rome
 
 
 
 
 
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Rome
 
 
 
 
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Barcelone
 
 
 
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Barcelone
 
 
 
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Carrare
 
 
 
 
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Barcelone
 
 
 
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Vintimille
 
 
 
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Rome
 
 
 
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San Giminiano

 

Album Mémoires Murales.

 

Texte à propos des Mémoires Murales.

 

Photographies couleurs originales, prises à hauteur d'oeil, sans filtre et en lumière naturelle.

Ce travail représente une centaine de "mémoires".

Formats encadrés : 40x50, 50x60, 65x65, 60x80